hausse mortalité sécurité routière
Posté : mar. 27 janv. 2015, 13:24
Désolé mais je ne suis pas du tout d'accord avec votre papier (ou plutôt votre écran et sur les conclusions que vous tirez de cette hausse de la mortalité routière depuis 2014.
Bien sûr il y a l'exemple du vélib, qui est un problème typiquement parisien à la fois par la localisation et le comportement. Je ne pense pas faire injure aux parisiens en soulignant qu'ils ont l'habitude de rouler comme on le fait dans une grande ville, voire une capitale (comme Moscou par exemple). C'est à dire vite et avec le respect minimum du code de la route, ce que font les vélibs également qui sont aussi des parisiens (la vitesse en moins).
Plus généralement c'est un grand classique, un "marronier" que de prétendre que les 2 roues ou les piétons sont aussi responsables que les automobilistes. Parmi ces personnes, certains n'ont pas le permis et ne sont pas aussi sensibilisés comme tout le monde devrait l'être sur les dangers de la route. D'autres sont des automobilistes qui pratiquent le vélo, ce qui est plutôt malin en ville. Ces derniers sont à peine plus protégés par leur expérience que les néophytes, le risque encouru est le même dès qu'ils sortent la roue dehors. Ils seront amenés à côtoyer exactement le mêmes dangers objectifs : automobilistes au téléphone, alcoolisés, en excès de vitesse, ne respectant pas les distances de sécurité, etc. Un cycliste ou piéton sujet aux mêmes occupations secondaires est nettement moins dangereux pour autrui.
Mon opinion est que la voiture représente toujours cet espace protégé et privé qui empêche d'appréhender efficacement les faiblesses des autres usagers plus fragiles. Quand on est automobiliste et qu'on pratique le vélo de temps en temps, c'est déjà un progrès dans la mesure ou on vit les situations des 2 côtés de la carrosserie, en en tirant les conclusions nécessaires.
J'ai en tête un exemple récent, dans ma commune. Une factrice a été percutée par une voiture, le gars avait 2 grs, roulait très vite. La factrice roulait sur la piste cyclable, en ligne droite, équipée d'un gilet réfléchissant et d'un casque. La jeune femme est décédée, le chauffard en prison. Des exemples comme celui-ci il y en a tous les jours en France. Et à chaque fois, comme pour tout accident impliquant un 2 roues, on en conclut que c'est la pratique du 2 roues qui est dangereuse, même si le responsable est automobiliste comme dans la grande majorité des cas.
Bien sûr il y a l'exemple du vélib, qui est un problème typiquement parisien à la fois par la localisation et le comportement. Je ne pense pas faire injure aux parisiens en soulignant qu'ils ont l'habitude de rouler comme on le fait dans une grande ville, voire une capitale (comme Moscou par exemple). C'est à dire vite et avec le respect minimum du code de la route, ce que font les vélibs également qui sont aussi des parisiens (la vitesse en moins).
Plus généralement c'est un grand classique, un "marronier" que de prétendre que les 2 roues ou les piétons sont aussi responsables que les automobilistes. Parmi ces personnes, certains n'ont pas le permis et ne sont pas aussi sensibilisés comme tout le monde devrait l'être sur les dangers de la route. D'autres sont des automobilistes qui pratiquent le vélo, ce qui est plutôt malin en ville. Ces derniers sont à peine plus protégés par leur expérience que les néophytes, le risque encouru est le même dès qu'ils sortent la roue dehors. Ils seront amenés à côtoyer exactement le mêmes dangers objectifs : automobilistes au téléphone, alcoolisés, en excès de vitesse, ne respectant pas les distances de sécurité, etc. Un cycliste ou piéton sujet aux mêmes occupations secondaires est nettement moins dangereux pour autrui.
Mon opinion est que la voiture représente toujours cet espace protégé et privé qui empêche d'appréhender efficacement les faiblesses des autres usagers plus fragiles. Quand on est automobiliste et qu'on pratique le vélo de temps en temps, c'est déjà un progrès dans la mesure ou on vit les situations des 2 côtés de la carrosserie, en en tirant les conclusions nécessaires.
J'ai en tête un exemple récent, dans ma commune. Une factrice a été percutée par une voiture, le gars avait 2 grs, roulait très vite. La factrice roulait sur la piste cyclable, en ligne droite, équipée d'un gilet réfléchissant et d'un casque. La jeune femme est décédée, le chauffard en prison. Des exemples comme celui-ci il y en a tous les jours en France. Et à chaque fois, comme pour tout accident impliquant un 2 roues, on en conclut que c'est la pratique du 2 roues qui est dangereuse, même si le responsable est automobiliste comme dans la grande majorité des cas.