MoteurNature

Dans les années 1950, on m'a dit qu'il y avait des gens qui s'étaient dépeché d'acheter une Citroen Traction Avant dés qu'ils ont su que Citroen allait arrêter d'en faire. J'imagine qu'en 2034, j'achèterai une des dernières essence, une hybride bien sûr, avec l'espoir de la garder la plus longtemps possible.
Cela me ferait tout drôle qu'il ne soit plus possible d'acheter une essence neuve, surtout une hybride.

Je partage tout à fait ton avis sur ce comportement possible d'achat. Quelle solution pour les personnes ne faisant que quelques centaines de km par an (dont je fais partie) ? Espérons que les progrès en prix et durabilité des batteries, fiabilité des bornes de recharge fassent un bond significatif. Puisque dans un ménage, une voiture reste souvent indispensable que ce soit pour les jours de mauvaise météo où on ne peut utiliser un 2 roues, des transports en communs ou de l'auto-partage d'une disponibilité incertaine, des déplacements imprévus / urgents pour raison vitale ...

Pour les gens qui roulent très peu, la voiture électrique est acceptable, je pense surtout aux gens comme moi qui font régulièrement des grands voyages (j'habite dans l'est, mais la famille de me femme est en Bretagne). J'imagine bien sûr que les électriques vont encore progresser, et qu'il y aura de plus en plus de bornes, mais ce qui compte pour moi est d'avoir l'esprit tranquille. Avec mon diesel, j'use 5 l/100km et je ne me pose pas de questions, je sais que je peux partir le matin et arriver le soir sans aucun arrêt imprévu. Est-ce qu'il y aura bientôt une électrique à moins de 40000€ capable de faire cela ?

Si j'en crois ce que je lis partout, les constructeurs auront arrêté de vendre des essence et diesel bien avant 2035...
Faudra pas attendre 2034, il sera trop tard.

Je crois qu'il ne faut pas prendree mot pour mot la parole des constructeurs, on verra si je me trompe.

Je pense changer ma 508 en 2024, et si je garde la suivante et celle d'après 5 ans, cela collerait juste avec 2034. Mais j'ai encore beaucoup de temps pour changer mon planning, je verrais en 2029 où en est le marché.

Au rythme où vont les choses, non seulement il ne sera plus possible d'acheter une essence dans quelques années, mais ceux qui en ont une, ne pourront même plus rouler avec.

patrolMAX a écrit : ↑mar. 20 juil. 2021, 15:18 Au rythme où vont les choses, non seulement il ne sera plus possible d'acheter une essence dans quelques années, mais ceux qui en ont une, ne pourront même plus rouler avec.

Rien n'est encore définitif...

webmaster a écrit : ↑dim. 01 août 2021, 12:55

patrolMAX a écrit : ↑mar. 20 juil. 2021, 15:18 Au rythme où vont les choses, non seulement il ne sera plus possible d'acheter une essence dans quelques années, mais ceux qui en ont une, ne pourront même plus rouler avec.

Rien n'est encore définitif...

Je l'espère !

Du même avis que notre webmaster, qui à chaque commentaire émet de sérieuses réserves sur la disparition des moteurs thermique. Il n'y aurait aucun étonnement à avoir d'une mobilisation style "gilets jaunes" si ça venait à passer

Est-ce qu'il est plausible de penser que la disparition des thermiques sera corrélée à ces aspects:
1) Le rendement global pour produire de l'essence synthétique.
2) La pollution due à la combustion de la dite essence (il en restera toujours).
3) La rupture technologique (ou non) dans la densité énergétique des batteries.
4) La rupture technologique dans le stockage et la distribution de l'hydrogène.
5) La volonté des gouvernements de modifier (ou non) l'intégralité du système de distribution d'énergie (que ce soit niveau réseau électrique, ou distribution d'hydrogène).

Ca fait quand même un sacré paquet d'incertitude...

J'imagine que pour la plupart de gens, le plus simportant sera le prix. Les électriques sont-elles moins chères que les essences ? Et quel sera le prix du carburant en 2035 ?

Laurent2021 a écrit : ↑mer. 15 sept. 2021, 08:27 Est-ce qu'il est plausible de penser que la disparition des thermiques sera corrélée à ces aspects:
1) Le rendement global pour produire de l'essence synthétique.
2) La pollution due à la combustion de la dite essence (il en restera toujours).
3) La rupture technologique (ou non) dans la densité énergétique des batteries.
4) La rupture technologique dans le stockage et la distribution de l'hydrogène.
5) La volonté des gouvernements de modifier (ou non) l'intégralité du système de distribution d'énergie (que ce soit niveau réseau électrique, ou distribution d'hydrogène).

Ca fait quand même un sacré paquet d'incertitude...

Je vois surtout le point 4. Mais quand j'attend une rupture technologique, c'est pour produire des batteries moins chères. On sait plutôt bien gérer la masse et le volume.
Il y a ensuite l'énorme problème des infrastructures de recharge. Il m'est arrivé de faire 3 bornes de suite et qu'elles étaient toute en panne, c'est très moche. Chaque fois que j'essaie une voiture électrique, je dois préparer mon itinéraire à l'avance, je vérifie au préalable que les bornes marchent, c'esst terriblement compliqué, toujours une galère. Il faut qu'il y ait au moins 10.000 bornes rapides (+ de 100 kW) avec paiement par carte sans contact en France, avant qu'on puisse dire que le pays est adapté à l'électrique.

Je plussoie pour les problèmes des bornes. Il faudrait aussi empêcher les gens qui squattent. Il y a une borne pas loin de chez moi, et elle est toujours occupée, mais c'est toujours la même voiture. Une Zoé. Peut-être qu'elle est en panne, je ne sais pas, mais le type fait bien plus que de la recharge occasionnelle. J'imagine que c'est gratuit pour lui.

Je suis très surpris d'apprendre la disparition du Berlingo diesel. Connaissant quelqu'un qui a en a un, et un autre ami qui a un Peugeot Partner, je ne les imagine pas du tout passer à l'électrique pour l'usage qu'ils en font. C'est très maladroit de la part de Stellantis.

Bjr, il ressort que le groupe serait contraint de limiter la moyenne de rejets en CO2 de leur véhicules. Les pures électriques, beaucoup de particuliers n'en veulent pas pour des légitimes raisons invoquées page précédente. Les utilitaires ne sont majoritairement pas destinés à partir en vacances avec de longues portions autoroutières à 130, remplacer le vélo, remplacer les transports en communs, faire des déplacements à l'improviste après journée ... mais exécuter des trajets prévisibles, en journée et à l'arrêt dès la soirée, véhicule d'un prix plus élevé mais déductible fiscalement, ne pas interdire l'accès au centre ville du professionnels, ... donc si une évolution forcée doit se faire, ça ne peut être que par eux

Pour les ludospaces Stellantis, il faut noter que les versions diesel restent au catalogue pour leurs versions utilitaires. Ce sont les versions familiales (vitrées, avec les sièges arrières) qui ne sont plus dispo qu'en électrique. Sûr qu'ils vont perdre des clients avec cela...

Les règlementations européennes sont peut-être bonnes pour l'écologie, mais elles font mal d'un point de vue économique.

On voit qu'ils ne sont pas fous quand même, le diesel reste disponible pour les professionnels. Ils savent que beaucoup ne sont pas prêts à passer à l'électrique.